Culs Cousus

Publié le par Rocco Sifredi Jr

S'il y a bien un point (et c'est le cas de le dire...) sur lequel les japonais ont un vrai problème, c'est bien le cul ! Ô mes aïeux ! Que ces gens sont compliqués...

Un tout petit peu d'histoire pour mieux aprhender la situation actuelle: Avant que les oneagain ne viennent mettre leur grain de sel là-dedans (décidément, c'est un vocabulaire très approprié), la réputation du Japon dépassait ses frontières; qui n'a pas entendu parler des fameuses "estampes" japonaises ? C'était l'âge d'or, la Belle Epoque, le temps béni des lupanars, des courtisanes de luxe, des bains publics mixtes. La noblesse nippone de l'époque, déjà décadente (ref. article sur la famille impériale), cultivait son côté héllénique de la chose en s'autorisant des interludes pas interdits avec de jeunes éphèbes au menton glâbre et aux fesses reluisantes. O tempora ! O mores !

Ils sont arrivés, patatra ! Les culs-bénis d'outre-pacifique (et oui mon pote, révise un peu ta géographie et tu comprendras) nous les ont rendus culs-cousus...(enfin, il y a quand même 126 millions de Japonais, c'est dire qu'ils fricottent quand même encore un peu sous la couette)

[Bon, il faut quand même préciser que les oneagain ont également été assistés dans leur mission bigotique par les européens. Ben oui, l'Angleterre victorienne, la Prusse et, dans une certaine mesure la France du Second Empire (je dis certaine mesure car Paris se défendait bien côté maisons closes...) prêchaient la vertu et l'ordre moral.]

Donc les envahisseurs envahirent, et le David Vincent nippon se vît soudain villipendé et fut privé de bordels et de bains mixtes, fut asséné de sermons vertueux et pudibonds qui le coincère grave en dessous de la ceinture. L'apothéose finale, le coup de grâce fut porté par la disparition dans un gigantesque incendie du quartier des plaisirs, le Yoshiwara. Kézako ? Une ville aux portes de la ville, quelques hectares en bordure d'Edo où toute la prostitution était concentrée. Un bordel géant en somme qui fut mis en place dès la fondation d'Edo au début du 17ème siècle, et qui dura 300 ans. Pas de Marthe Richard pour faire chier, mais une allumette malencontreuse...Sic transit gloria mundi !

Une nouvelle ère commença. Changements de moeurs, le Japon s'ouvre vraiment sur le monde à cette époque, s'occidentalise à outrance, se dote de colonies pour faire comme les autres puissances et se martialise un peu dans ses fondements (encore un mot qui tombe à pic, tiens !). Le sabre du samourai laisse la place au  khaki des uniformes militaires, on prète maintenant allégeance à l'Empereur et plus au taré du château du coin. C'est l'âge du "Tu seras un homme mon fils" qui débute. On élève à la dure. On a besoin de chair à canon pour conquérir ! C'est donc parallèlement l'âge du "Tu seras une bonne pondeuse ma fille".

Après la grosse claque de 1945, ce n'est plus pour machin qu'on pond, mais pour reconstruire le pays dévasté. Il faut encore endurer des privations de toutes sortes. Pas le temps de penser au plaisir, pas de temps à perdre avec les sentiments. Cette situation qui a duré jusqu'à l'éclatement de la bulle, et donc de l'autre grosse baffe, économique cette fois, et qui persiste encore un peu ici ou là, a laissé des traces profondes.

La situation actuelle ? En gros, jusqu'à l'entrée à l'école primaire, normal, maman câline, papa absent. Une nette préférence pour les garçons à qui on passe tout, alors que ces demoiselles doivent se préparer à apprendre à servir ces messieurs. Après ? Néant ! Il est mal vu de montrer trop d'épanchements qui nuisent au but suprème: faire de bons petits employés serviles.

Le père ne participe toujours pas à l'éducation - comment le pourrait-il ? entre les pots après le boulot, le golf et, depuis peu, le stress de se voir foutre à la porte comme un malpropre par la boîte pour qui il a tout sacrifié. Les mères pensent toujours qu'il faut donner le plus de chances à leurs rejetons - même si tout autour d'elles leur démontre que le boulot à vie c'est fini - on les envoie donc aux cours du soir, on leur fait faire du piano, du sport, etc...bref on ne laisse pas le temps aux gamins de s'amuser. On n'est surtout pas à l'écoute de leurs problèmes, on craint le quand-dira-t'on.

Le résultat ? Toute une génération complètement larguée psychologiquement, qui voit tous les modèles s'effondrer, s'effriter lentement et inéxorablement. Qui ne sait pas ce que veulent dire le mot "tendresse". On voit donc de plus en plus de très jeunes couples, mariés à 16 ou 17 ans, avec des gamins à charge. Gamins qu'ils ne sont pas capable de gérer. Des faits divers horribles où l'on entend que tel couple a laisser le bébé dans une consigne le temps d'aller manger des nouilles tranquillement, ou bien dans la voiture en plein cagnard pendant que papa et maman se font une après midi au pachinko (jeu débile japonais), ou bien encore que la mère a tué ses enfants qui la génait dans sa relation avec son nouveau jule...Bref, c'est pas fameux tout ça !

Ils sont vraiment devenus handicapés sentimentaux chroniques !

Et la télé dans tout ça ? Elle en rajoute ! Le moindre bisou ou aveu de bisou à son partenaire fait glousser tout le monde..."Ah bon ? vous vous embrassez le matin sur le pallier ?". Les films de cul avec des mosaïques - on peut voir les poils, mais faut pas déconner non plus, on va quand même pas voir ce qu'ils sont en train de faire ! ça pourrait donner des idées !!! - et les journaux sportifs (et autres) avec la pin up du jour complètement à poil au vu et au sus de tout le monde (enfants compris) dans le métro, les manga pervers, les pubs sauvages pour clubs très spéciaux, etc, etc.

Je te dis pas ce qui les attend dans 10 ans avec une société comme ça !

Allez salut (poil au cul !) 

Publié dans nipponeries

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J
Oh ! Francis... arrête de dire que "c'étè mieux avang". <br /> Heureusement que, franchouillarde comme je le deviens, je ne généralise pas la sexualité selon les frontières... crois-moi sur "parole" : le sexe n'a pas de nationalité : c'est comme le langage : un échange. si tu trouves que les Nippons ont cédé à une autre "sexualité de penser" - et qu'elle est moins bonne- tu insinues non pas que les Ricains sont des boeufs, mais que les japons sont des moutons..... bêêêêêêêêêêh
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